Perce neige
Photographie sur canevas - broderie
Série réalisée en duo avec Camille Gladu-Drouin
janvier 2020 - mars 2022
janvier 2020 - mars 2022
À travers la mise en scène surnaturelle de l’intime, Nous posons un regard féminin (female gaze) sur le corps dépossédé, tout au long de la route sinueuse vers la réappropriation de celui-ci. Un parcours ardu, traversant des territoires hostiles et épuisants, qui mène finalement à libérer des traumas de l’expérience humaine et ainsi, laisse les premières fleurs percer le paysage inhospitalier de l’hiver. Se faire un nid au cœur des grands froids, le temps de guérir. À travers la tension entre le corps et son espace, la douceur de l’intention et de la peau contre la violence de la neige et de la glace, il est possible pour le spectateur de ressentir les contradictions et les soubresauts de la guérison. Renaître sans oublier le chemin parcouru. Retranscrire son histoire en revisitant les épreuves comme source de force et et persévérance.
La broderie ajoute aux images une troisième dimension, ainsi qu’un lien avec les traditions féminines héritées de nos mères et de nos grands-mères, c’est une façon de tisser un lien invisible avec elles. Par une réappropriation de cet art dans un usage subversif, nous perpétuons et honorons un lègue, dans la transmission d’un savoir féminin, une prolongation d’une longue ligne à travers le temps. La broderie vient également appuyer certains propos ou tout simplement, ajouter une touche d’esthétisme éthéré.
La broderie ajoute aux images une troisième dimension, ainsi qu’un lien avec les traditions féminines héritées de nos mères et de nos grands-mères, c’est une façon de tisser un lien invisible avec elles. Par une réappropriation de cet art dans un usage subversif, nous perpétuons et honorons un lègue, dans la transmission d’un savoir féminin, une prolongation d’une longue ligne à travers le temps. La broderie vient également appuyer certains propos ou tout simplement, ajouter une touche d’esthétisme éthéré.
Florimorphe
Impression sur papier photo mat
Librement inspirées par les artistes du Land Art, nous intégrons le corps dans les tableaux que nous imaginons. Celui-ci, souvent anonyme, est habillé d’éléments naturels récoltés qui deviennent costume, voire camouflage.
En alliant photographie, scénographie et composition florale, nous créons des œuvres oniriques et surréalistes où le sujet trouve sa place parmi la flore; s’y moule, s’y inclut. |
Oeuvres commissionnées