Je suis un mirage dans la chaleur de ton appartement Une illusion. Pour fermer la gueule à mon ascendant vierge, j'ai toujours fait de la poudre du côté droit Pour briser la rectitude de la droite En utilisant la clé de chez maman Celle avec des singes qui mangent des bananes. Tu me regardes, ardent Je suis le scorpion destructeur. Je pense que tu m'aimes Que tu peux tomber en amour avec moi Tu aimes te saccager et je te renvoie le mirage de maitriser l'art d'en faire tout autant Tu me dessines comme une incube qui sait où le vice se cache à Montréal Ta porte d'entrée pour danser avec le diable 2ème étage. J'ouvre la porte À 2 pieds de la table de babyfoot. Je sais exactement à qui parler même si je n'ai jamais fait ça Je reviens quelques minutes plus tard Un petit bag à surprise dans les mains 40$ en moins Une aubaine pour te fasciner. Assurée. Glorieuse. Acide. Je suis à tes yeux la reine vicieuse. Ton accession au grand mal des nuits nocives qui te font du bien Au grand bien des nuits nomades qui me font du mal. Je danse avec le diable On s'auto-détruira pendant quelques jours. À coup d'asphalte qui nous râpe le visage d'avoir trop joué avec la mort sur nos vélos Les cœurs en autoroute. De les avoir enneigés pour que les battements soient si rapides que ça sonne en une seule note interminable. Intense. Puissante. Pour fermer la gueule à mon ascendant vierge. Je suis couchée les fesses nues sur mes draps à pois pastels Tu notes le contraste en m'enneigeant la chute de reins avant de réactiver ton rythme cardiaque Je pense que tu m'aimes Je suis la grande maitresse de l'autodestruction. Je te semble libre. Excessive. Grande skieuse de poudreuse dans le contrôle de la dérape. J'ai l'air sur la même plage que toi. Normal On écoute du Beach House Piste 8 Je focus sur les balais qui frottent sur les cymbales Ils te font entendre le vent dans les feuilles de palme. Tu sens l'odeur du sel te remplir les poumons Tu te sens vivant. J'entends plutôt le sable de te plage qui me frappe les yeux Je ne pleure pas même si ça pique. Je crois que tu m'aimes. Alors je fais semblant. L'aridité qui m'assèche Je ne veux pas te donner soif Je veux te garder en feu bouillant Te cacher mon ascendant vierge, cruche d'eau à la main Si je t'abreuve. De ma douceur. Tu t'éteindras. Je me détruis. Mais tu m'aimes. C'est ce que je crois. Je carbure à la destruction. Je ne comprends l'existence de quelque chose qu'à travers son contraste. Sans la mort, je ne respire pas. Sans ton absence, ta présence n'existe pas. J'ai besoin de savoir que tu t'en iras De voir au loin que tu ne te retourneras pas le jour où tu ne voudras plus du poison du scorpion Et que je ne t'aurai pas montrer la possibilité de l'autre moi. C'est l'hiver. Les montagnes de neige assourdissent mon appartement Mes draps à pois sont maintenant à fleurs. Puis ceux à fleurs seront remplacés par ceux avec des cœurs. Chaque histoire de rejet mérite sa propre literie. Le réconfort dans la douleur. Mon désert se remplit. Il fait mal, mais il est habité. Il se peuple de chaque abandon planifié. Je retournerai dans le sud Faire neiger autour d'un toi Faire croire au mirage sur nos plages En quête d'un futur abandon Pour nourrir mon désert Affamée
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Des lettres, des mots, des phrases... qui font parfois du sens.À propos de l'auteurePas de gants blancs pour la page blanche. Je salis l'immaculé. C't'un exutoire. Archives
Octobre 2023
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