S’est ramassée bien vite sur le cul
Quand, l’automne arrivée Drette dans face, pour qu’a voit pu La dépression l’a ramassée. Pas grand cennes dans l’compte épargne La carte VISA pas mal loadée En ce disant que le prochain contrat qui rentre Servirait à la rembourser. Mais y’est arrivé l’criss de pépin. Celui qui l’a empêchée de se lever l’matin. Y’a fallu qu’a prenne un break; Qu’a tire su’a plogue puis qu’a s’arrête. L’burnout l’avait pognée De même, au détour, à un m’ment donné Le rouleau ben déroulé Pas de p’tite cuillère pour la ramasser. La badluck l’avait cursée Un mauvais sort qui l’a faisait se demander « Coudon’ j’ai tu déjà été Hitler dans un de mes passés? » Fais que la cigale alla cria famine Chez l’chômage par une demande en ligne. Quelle ne fût pas la surprise De voir des criss de formulaires qui enlisent Défiler devant ses yeux Pour du cash qui rentrera peut-être dans un mois ou deux. La fourmi n’est pas prêteuse La fourmi, c’t’une criss de bitch Qui comprendra jamais rien à l’artiste Que le statut de travailleur autonome attriste La fourmi c’tune criss de fonctionnaire Qui fait rusher quand vient l’hiver Qui comprend qu’à travers un questionnaire. Ah ouin? Tu fais la toune de Blondie? Tu fais de l'art pour subsister? Maintenant, vient pas pleurer...
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Des lettres, des mots, des phrases... qui font parfois du sens.À propos de l'auteurePas de gants blancs pour la page blanche. Je salis l'immaculé. C't'un exutoire. Archives
Octobre 2023
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