C'est plus de deux cents versions du "Before I die" wall qui parcourent le monde. Ben, vl'à que Québec aussi aura l'sien. Un "Avant de mourir" pour franciser en bonne et due forme.
En voyant que ça allait arriver, je me suis mise à avoir des projets qui risqueraient de subir la censure si je les écrivais live en pleine rue. Mon blog servira donc d'exutoire à mes pensées impures. Avant de mourir je veux: Goûter de la viande de chat. Faire des cadavres exquis avec Daniel Bélanger. M'asseoir sur le visage d'Anthony Kiedis... Hé! Participer à un numéro de burlesque. Maman, tu seras pas obligée de venir me voir en show. Supporter le port du string pendant plus de 20 minutes. Me retaper toutes les mystérieuses cités d'or sans skipper les capsules historiques. Sauter nue en parachute pour économiser sur l'exfoliant. Surmonter ma phobie des aiguilles pour me faire tatouer. Me faire raser la tête pour Leucan. Aller vivre au Danemark. Connaître plus que les mots Björk et Sigur Ròs en islandais. Genre, y aller. Prendre des cours de langues dans une nappe phréatique à 100' farenheit. En voyant cracher des Geyser quand je réponds correctement au pub quizz de mon prof de linguistique trop fuckin' charmant. Convaincre ma coloc d'avoir un chien. Avoir mon girls band. L'appeler les ABCinD's Être Big in Japan avec les ABCinD'S Retourner à Melbourne pour continuer ma love story citadine. Essayer d'écrire un truc sérieux du début à la fin... Ben ouais...
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Je m’ennuie. ... Le ciel est gris mais l’air est collant comme une tire d’érable dans les mains d’un enfant de quatre ans. Je sais pas pourquoi j’ai le corps mou pis l’esprit en jello, mais c’est comme si j’avais inconsciemment décidé d’accepter mon non-divertissement en restant l’bacon bien effoiré su’l sofa. En d’autres mots, je me pogne la beigne solide. C’est pas la fatigue, j’ai «ALLÉLUÏA» fait un tour du cadran cette nuit. C’est pas la faim non plus. Après avoir bu un café, je me suis gâtée une chocolatine. Attaboy le rush de sucre. J'ai la toune du petit pain au chocolat jammée ben raide entre les deux oreilles. Merci Joe... Je déteste les journées de chats. Celles où tu tournes en rond sans trop savoir après quoi tu cours. Tu t’assoies devant une page blanche en voulant écrire, vraiment. La volonté est là. Mais…. That’s it that’s all. Tu te relèves. Tu te sers un troisième café en te disant «Je dois pas être réveillée». Mais t’as les doigts qui shake sur ton clavier, au point où tu uses pas mal plus rapidement qu’à l’ordinaire ton «backspace». Les journées de chat, c’est chiant. Encore plus dans la peau d’un humain. J’ai pas encore trouvé l’fun qui se cache dans le fait de courir après mon ombre ou de gratter non-stop un divan de cuir. Je me ronge les ongles à la place. Pas mal moins animal. Levée à l’aurore, un jogging puis une toast au beurre de peanut dans l’corps, j’ai le hamster qui joue à faire le mort. Au doux son des pelles mécaniques qui éventrent la désormais pas-asphalte en avant de chez moi, je tape du crayon sur la table. Je donne le tempo à mon «rien à faire». À chaque 15 minutes une 28 passe devant mes yeux avec la précision d’une horloge suisse. En me narguant, juste pour me rappeler à quel point c’est un matin pas productif. |
Des lettres, des mots, des phrases... qui font parfois du sens.À propos de l'auteurePas de gants blancs pour la page blanche. Je salis l'immaculé. C't'un exutoire. Archives
Octobre 2023
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