Lèvres : Levier aqueux servant d’appui aux vrilles amoureuses.
Congénital : Jour férié consacré au libidinal. Vacance payée à enlacer, à savourer, à explorer le génital. Firmament [Firme-amant] Entreprise industrielle interstellaire mettant sur le marché des amants potentiels. Cuillère [Cul-hier] : Ustensile servant à attendrir ou lover les fesses déposées la veille. Bouche : Gouffre chaleureux. Allégorie caverneuse dotée d’attributs symboliques. Permet le passage de la parole à l’acte. Brassière : 1. Action des bras qui embrase la poitrine féminine. 2. Les bras entourent le torse de la femme afin de recevoir les seins. 3. Opération brassicole qui se résulte en un houblon de plaisir. Pénis : Péninsule humaine, particulièrement lisse, pouvant provoquer des marées lorsqu’elle s’aventure en haute-mer.
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Tes mots c’est…
Des esquisses de Lascaux immanentes et grandioses De l’embryon d’idée qui s’agrandit par la force des choses Des arguments virils qui se terminent en excuses encyprinées Des mains de fer qui caressent des nuques fatiguées Tes doigts Des joueurs de Mozart Sur ma poitrine syllabique D’un blanc d’ivoire Qui se convulse dans l’orgasmique Tes doigts qui me heavy-drument l’épine dorsale Qui me rythment le souffle pis l’encéphale Des pulsions latentes qui hurlent au scandale Qui m’effondrent le défendable Ton sexe Un volcan de tous les jours Qui m’indélibile l’indébandable Des promesses plantées comme des filets De prédateur-pêcheur qui tend ses mailles Une assise d’un règne durable Pierre angulaire d’un désir vaste Une envie de me sédenter le nomade Tes mains Des voyelles qui voyagent depuis la noce des temps Des consonnes qui me consument Dans la longue phrase des quotidiens Des pensées magiques qui illuminent Quand on s’y attend le moins Un feu de Bengale qui nous brulera demain Tes lèvres Des manteaux de sucre qui fondent sous la pluie Des gâteaux de roc qui remplacent les montagnes Et qui meurent de joie dans ma salive. Fuck moi. Sexo-101 ou Oscar, le célèbre pinisse en bois Je n’ai jamais réellement été attirée par la porn. Je me rappelle qu’à mon party de fête en 5è année, mon amie Jennifer avait mis Bleu nuit à TQS. Résultat? Des petites filles de 10 ans qui rient conjointement d’un malaise face à une exposition trop hâtive au monde de la sexualité. Aussi gênant qu’aux moments où ma mère me trainait dans les magasins de brassières avant que mes petites pyramides de puberté commencent à pointer à travers mon t-shirt. (Dans mon temps, la Senza girl ça n’existait pas pour camoufler ça, au grand bonheur des p’tits gars qui se faisaient un malin plaisir de nous le souligner.) Ou encore quand ma prof de sexo m'a prise en exemple, début secondaire, pour mettre son "p'tit casque" au célèbre hard as wood Oscar devant toute la classe. J’ai développé ma sexualité sans clichés de filles au vagin épilé/lustré, au Tramp Stamp de papillon dans le bas du dos ou encore boulimique de la double pénétration. Puis ça m'empêche pas d'arriver à nos faims [sic]. Je ne suis pas pour autant prude ou pognée du cul (t'sais, je connais l'expression "se faire chocolater l’kinder", comme disent nos cousins Français). Je n’ai juste jamais eu besoin de me faire stimuler par des images préfabriquées pour savoir comment faire du bon sexe. J’ai assouvi une couple de mes fantasmes, les MIENS, toute seule. La banquette d’un autobus, l’inconnu rencontré au coin d’une rue à Melbourne, l’arrière d’un taxi, des heures sur l’ecstasy… Pas ceux dictés par un vidéo trop mal léché de pseudo bonne qualité. JenesuisPASvenue.com Reste que récemment, j’ai commencé à en écouter. Beaucoup. Pas pour me branler, mais par curiosité. Pour voir sur quelles images les gars se font bander. Évidemment, je ne voulais pas payer. Donc, c’est sur Youporn (explicite) que je suis allée. Et honnêtement, j’ai trouvé ça plate. Quelques secondes de french mouillé puis hop! La fille te suce ça comme une affamée avant de se faire doggystyler par un gars qui a la tête coupée par un mauvais cadrage. (Je généralise, là. Mais c’est quand même pas mal ça.) On ne se force pas bien gros sur la scénographie. Un canapé de cuir blanc, sur un fond tout aussi immaculé. C’est dans une ambiance froide, trop stylée, avec peu ou pas de personnalité. Puis d'un vidéo à l'autre, ils font tous ça sur le même divan... J’ai beau fouiller dans l’onglet women friendly, c’est du pareil au même. Sauf qu’on y ajoute une gossante trame sonore techno cheap et un scénario aussi ennuyant et étoffé que le brainstorm pour « La super soirée LNH ». Pas que je m'attende à ce que toutes les productions soient à la hauteur de Eyes Wide Shut de Stanley Kubrick, mais pareil. Un minimum ça ne fait pas tort. C'est comme se faire les jambes avant d'aller cruising barer. Ça m’amène vraiment à poser le constat suivant : Ça manque de porno de qualité ET diversifiée pour femmes, faite par des femmes. Heureusement, il y a des initiatives. Je commence par Dorcelle.com, le penchant féminin du réalisateur et producteur émérite Marc Dorcel. On y trouve des productions emplies d’esthétisme, qui mettent l’accent sur les détails. On se retrouve dans des décors à la fois fashion et stimulants, on joue dans le rythme, la lenteur des plans, tout en donnant sa place aux situations plus hard. On arbore des costumes, de la lingerie qui fait bander notre carte de crédit. Tout est dans l’ambiance, dans le désir, dans le préliminaire. Le « art-core » comme on l’appelle. C’est simple et surtout réaliste. Et oh! Ce n’est pas juste sucré et en dentelle tout ça. Y’a aussi du cuir et du latex pour celle que ça fait mouiller. Coup de clit (Je suis excitée, pas in love), pour le film À ses pieds de Mélanie Laurent. Oui oui! La sublime vengeresse de Inglourious Basterds. Elle réalise un court-métrage soigné qui baigne dans l’esthétisme tout en faisant place à de l’explicite. Un succulent mélange entre réalité et fantasme/fiction. On se croirait chez Kubrick! 50 Shades of Grey… Mah non! Pour me trifouiller le lardon (Coucou la France), j’aime bien lire les nouvelles érotiques des autres. Des histoires, des vraies; pas d’images pré faites. Je choisis moi-même mes acteurs à partir des mots qui coulent devant mes yeux. Si j’ai envie de faire ça dans la toilette d’un pub avec les mains d’Anthony Kiedis qui me servent de brassière, bien j’ai le droit! Confidence pour confidence, la première fois que je me suis consciemment fait du fun, c'est en tombant sur un passage érotique dans Annabelle de Marie Laberge. Lecture obligatoire au secondaire. La fille (me rappelle pas de son nom) couche avec son chum aveugle pour la première fois. Ça parle de fellation (Le sperme. Elle disait que ça goutait le fromage bleu!?). J'étais en classe, à mon bureau et j'ai senti que ça me faisait de quoi. Dans ma confiance d'adolescente, j'étais persuadée que tout le monde s'en rendait compte, surtout Maxime qui était assis juste à côté. J'ai pensé à son pénis. Le soir, après le pâté chinois du lundi soir, je suis allée me coucher, avec relecture de ce passage obligée. Criss! J'ai découvert de quoi ce soir-là! Pour celles qui aiment la lecture, qui ne souffrent pas de manque d’imagination (conséquence d’abus de trop de porno - documentaire à voir sur trouble.voir.ca) ou encore, pour celles qui habitent encore chez leurs parents avec des murs de chambre faits en carton (C'est bruyant la porno!), je vous conseille ces deux sites. Les histoires « soft-sexu » de Sarah-Maude Beauchesne sur son blog lesfourchettes.net Sinon, on se tape une nouvelle ou deux sur le délicieux jesuisvenu.com Sur ce, à vos clitos mesdames. Nom d’un God[…]! |
Des lettres, des mots, des phrases... qui font parfois du sens.À propos de l'auteurePas de gants blancs pour la page blanche. Je salis l'immaculé. C't'un exutoire. Archives
Octobre 2023
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